Le blog de Sam Irrite

Roman de WIlliam DIetrich.

L'auteur est prix Pullitzer mais ça, on s'en moque un peu, ce qui importe c'est le bouquin.

De quoi ça cause ?

Le héros va se retrouver, sans le vouloir, sur la piste des templiers et de ce qu'ils ont cachés au travers les USA.

Banal.

Sauf que...

- ça se passe en 1800,

- le héros est un arnaqueur, dragueur, menteur, opportuniste et un peu lâche... bref, tout sauf un "héros",

- les méchants sont bien méchants.

L'histoire est sympathique, l'écriture très moderne et en décalage avec le moment où se situe l'aventure, les phases humoristiques atténuent les scènes plus dures.

C'est extrèmement documenté sur le plan historique et géographique.

Oui mais voilà, à la fin du roman l'histoire n'est pas finie, il y a une suite.

La note : 7/10

Voici un roman dont je ne lirais que le numéro 1.

Witchling – les sœurs de la Lune – tome 1 - par Yasmine Galenorn (ça ve

ut dire quelque chose en elfique de Tolkien).

Je suis allé au bout de la lecture car, d’une part je n’aime pas abandonner e

n cours de lecture (seuls l’Assommoir et Les piliers de la Terre ont eu raison de ma patience à force de longueur), d’autre part car il s’est lu en 3 jours. C'était pas trop long et j'attendias avec impatience la suite des Artefacts du Pouvoir (mais ça on en reparle bientôt).

De quoi ça cause ?

Trois sœurs qui ont des pouvoirs et qui vivent aux USA dans une maison « old style » et qui ont des pouvoirs différents mais qui s’accordent… qui luttent contre les méchants...

Ca me rappelle quelque chose…Pas vous ?

Et bien non, ce n’est pas Charmed car dans le roman en plus d’utiliser des pouvoirs de sorcières avec ses sœurs moitiés fées moitiés humaines, la sœur-narratrice (car le roman est écrit à la première personne) passe son temps à parler chiffon et séance de sexe.

C'est lourd.

Une idée sympa cependant dans la conception de l’univers.

Le monde des créatures magiques a révélé son existence à la Terre et des portails existent pour passer d’un monde à l’autre.

Tout se passe bien au pays des bisounours mais voila qu’un sombre démon nourrissant de sombre desseins veut fout’ eul’ chaos la dedans.

Pour le contrecarrer les 3 sœurs vont devoir retrouver 9 sceaux ancestraux (ce qui promet une lonnnnngue série de bouquins) au travers le monde.

Ha oui, les 3 soeurs : une vampire (la plus sympa car gore), une garou qui se transforme en chaton roux (dément le pouvoir !) et l'héroine qui fait de la magie qui marche pas toujours (en nettement moins drole que dans Lanfeust), avec ça, une belle brochette de vainqueurs.

Les adversaires, parlons-en. Des groooos monstres aux noms qui font très très peur : Luc le terrible ! Ben si c'est marqué " terrible " dessus c'est que ça doit être vrai.  L’ensaurceleur (oui, c’est écrit comme ça). Horrible. Ils se font défoncer en 6 lignes ! Quel suspens. Navrant.

Les amis des gentilles sorcières ? Un renard japonais (manquerait plus qu'il ait neufs queues et demi) - qui se tape la sorcière. Un "on sait pas quoi" beau comme un dieu - qui se tape aussi la même sorcière. Un elfe de maison version Dobby. Un bébé gargouille qui vit dans un carton. Un dragon (ben oui, faut se priver de rien) qui va les aider pour la beauté du geste (crédible !) en se transformant en homme - que se taperait bien la même sorcière qui a le fondement aussi brulant qu'un four à plomb. Et un humain sans pouvoir (mais que fait-il ici ?) - ha si, il se tape la soeur de la sorcière !

Bref rien de nouveau sous le soleil avec ce roman destiné à un public de jeunes femmes peut-être. Et encore.

La note : 3/10 (pour l'univers, pour la couverture et pour le courage).

Pour ceux qui veulent lire : « Oulalalaaaa j’ai très peur, y’a un vilain qui arrive. Vite, par le pouvoir des fleurs, gentille violette donne moi le pouvoir du pistil ! Hooo miam miam quand j'y pense... un gros pistil ! J’en mangerais bien un d’ailleurs… mais avant faut que j’aille mettre un caraco mordoré avec mon leggin parme. Enfin, si ça jure pas trop avec mes cheveux qui sont tout en bataille. Ha oui, la bataille c'est vrai, c'est où ? »

Abzalon, Roman de SF de Pierre Bordage.

Comme tous les romans de Bordage que j’ai lu celui-ci est hypnotique.

L’immersion dans le monde imaginaire est instantanée. Les paysages, les animaux, les idées sont aussi délirantes que les noms qui les nomment sont simples et proches d’autres mots de notre langage, mais sans aucun rapport entre eux, ce qui contribue à un écart encore plus grand et un dépaysement plus important.

Satyre et critique de la conquête du pouvoir, des fanatismes, quête de spiritualité… on n’est pas dépaysé par ce roman si on a apprécié les autres.

L’écriture, efficace, à l’image de la série des Guerriers du Silence, commence chaque chapitre par un récit en lien avec ce qui va suivre mais d’un autre point de vue, d’un personnage ou d’un temps différent.

L’histoire peut se décomposer en 3 grands temps à mon avis (sans spoiler et sans savoir si des critiques littéraires (des vrais) sont en accord avec moi) :

En premier lieu la mise en place du décor, de l’intrigue, des personnages. Une planète moribonde, surexploitée, des ethnies aux mœurs et croyances extrêmement violentes, un pénitencier lugubre et où circulent des êtres d’une rare cruauté, dont Abzalon.

En deuxième temps un départ de voyage intergalactique où deux peuples se côtoient. Les biens pensant ne sont pas forcément les plus sages, les ordures ne sont pas obligatoirement ceux que l’on croit.

Le trosième et dernier moment où les choses s’enchainent, les années passent plus rapidement, les « civilisations » s’écroulent, se fondent, les traitres se dévoilent, pour enfin s’achever sur l’arrivée à la « terre promise ».

Ca s’emballe et le rythme devient effréné, la lecture aussi.

L’histoire est trop courte !

J’aurais aimé qu’il y eu une suite pour voir ce qu’il advient des survivants, de leur rencontre avec la seconde expédition, découvrir ce que le monde recèle de dangers et de merveilles.

C’est alors que, en cherchant l’image d’Abzalon pour illustrer cet article, je découvre qu’il y a une suite !

Orcheron !!!

20 ans après, comme pour les 3 mousquetaires.

Bon ben j’ai plus qu’à le chercher mais surtout le trouver.

Pour un futur article ;)

La note : 8/10

"Si, si, lisez-les ils sont bien, surtout ces 3 là. "

C'était sur une brocante, en fouinant dans une caisse de romans à 2 sesterces.

Alors me voilà chargé de 3 bouquins du même auteur, avec le même héros, sans en connaitre l'ombre d'un indice sur les deux. Ni l'auteur, un incconu pour moi, ni le héros "Dirk Pitt"; un autre inconnu.

A la fin du premier "L'incroyable Secret", j'ai pris le second roman et sa critique arrivera dans un prochains post.

De quoi que ça cause ? Comment qu'il en retourne ?

C'est un roman policier, thriller un peu scientifique dans les arcanes du pouvoir étatsunien.

Ca se lit bien, même si un peu vieillot.

OK, ça a du charme de lire "Les soviétiques vont nous en vouloir..." mais ça date le bouquin.

Par contre l'histoire est bien ficelée, pensée et très imaginative.

L'intrigue est bien présante, les coups bas sont bien tordus, c'est efficace.

L'intérêt n'est pas tant dans le héros, un peu insipide à mon gout mais bien dans l'enchainement des actions et le fait que l'auteur prend de grandes libertés avec la réalité sans s'en offusquer.

Du coup, sans limite, l'histoire gagne en intensité.

J'ai bien aimé.

La note : 8/10

On ne le présente plus le p'tit gars Bilbo.

Grands pieds.

Vêtu comme un anglais du 19e siècle.

Porteur de l'Unique.

Aujourd'hui tout le monde connait les hobbits, la quête de l'anneau, Bilbo, Frodon, etc.

Alors pourquoi causer d'un bouquin dont tout le monde connait l'histoire ?

Et bien parce que...

Il était une fois, il y a fort longtemps, je lus ce livre.

Et de nombreuses années après, je le relus .

Entre les deux lectures, j'avais vu le film et de l'eau avait coulé sous les ponts.

Je me souvenais que l'histoire était bien, rythmée, moins "poético-chiante" que certains passages de la trilogie (les chants en elfique perso, je les ai jamais lu, je n'entrave rien à la langue des oreilles pointues !).

A la relecture, c'est très léger et je comprends qu'il soit classé dans la littérature jeunesse.

Rien que ça : Bilbo trouve l'anneau "par pur hasard"... Dément !

Un peu de déception donc.

Le film est vachement bien mieux !

Amusant : on a la voix des persos, leurs images, quand on lit et de fait le film apporte un net atout.

A lire si on ne l'a jamais lu. C'est pas long. Mais il y a mieux.

Précision : il date de 1937.

Ca calme ça !!

La note : 7/10